lundi 24 septembre 2007

Adieu. Je m'en vais. Je ne reviens pas car je ne trouve plus de refuge dans les mots. Dans plus rien.

dimanche 23 septembre 2007

Alors c'est cool. J'ai de nouveau les yeux remplis de larmes. J'aime pas. Je déteste.

lundi 17 septembre 2007

J'ai la crève, je suis fatiguée, à bout de forces. Le taff et les cours s'enchainent. Mais malgré tous ça, j'ai la pêche. Je suis motivée parce que je me dis que c'est bientôt la fin. Tout est bientôt fini. Et j'aime être occupée parce que dès que je suis seule, je pleure encore et encore.
Quelque chose d'inexplicable c'est brisé entre T. et moi. Qu'il y a un lien qui n'est plus là. Et j'ai envie de profiter, parce que enfin , je ne l'aime plus.

jeudi 13 septembre 2007

Il a fait beau aujourd'hui, à 14h je suis allée boire un pastis comme une espèce d'alcoolique animée par l'envie de boire. Puis un deuxième. M. Se posait des questions. Le retour aux choses simples, le sevrage est très dur.. Je suis dans le plus dur, et avec les cours et le travail, c'est vrai que j'ai un peu de mal à gérer mon stress, irritabilité etc ...

mercredi 12 septembre 2007

En lisant ses mots, je me suis souvenue ce que c'était qu'un fou rire. Un de ces rire que tu ne peux pas etouffer, une rire bruyant ou silencieux mais un rire qui vient du coeur... alala Rien que d'y repenser, je souris.. Pour ne pas dire j'en rigole, eh oui, toute seule!
Il faut que je note la date. C'était en Août, c'était à Saint Pabu, à la créperie, et surtout, c'était avec eux. Avec elle, contre eux. Notre discution contre la leur. ( Rires! )

mardi 11 septembre 2007

Je me hais. Quand je suis comme ça. Quand je fais du mal aux gens simplement pour qu'ils partent. Je me retrouve dans ses mots. Pous me protéger de la souffrance, je fais tout pour qu'ils m'en veulent. Et je le hais. la haine est si proche de l'amour comme on dit. Et oui.
Tchao a + bye bye je vais lire la bible !

lundi 10 septembre 2007

" Notre plus grande victoire n’est pas de ne jamais tomber
mais de se relever à chaque fois que l’on tombe "

Confucius
Et voilà. Rien à rajouter. ( Sourire )

Et demain, ça fera 2 semaines.

dimanche 9 septembre 2007

Téléphone. Excuses. Explications. Pleurs. Demain. Mal partout. Compréhension. Pardon ou pas. Attente. Peur. Manque encore et toujours. Travail cet aprèm.
Je savais pas qu'un homme qui pleure ça pouvait autant toucher. Il m'a expliqué pourquoi, pourquoi ces mots, pourquoi cette absence, je sais pas quoi penser. Vraiment. Au fond, il me manque un peu quand même, mais j'ai peur que si ça recommence, tout reparte comme avant. Mais peut être qu'au contraire, ça peut être bénéfique. Je le vois demain, pour discuter. On verra. Je suis fatiguée, très fatiguée alors 20h30, dodo.

samedi 8 septembre 2007

Entre la veste hier à 40E et les chaussures aujourd'hui à 105E, j'ai mal à mon portefeuille. C'est juste pour oublier, pour combler. J'irais rendre les chaussures lundi, sans les mettre. Bizarre, oui je sais. Cet après midi, boulot. En vue d'une paye courage mon enfant. Oui, je me parle à moi même.
Je crois que je ne trouverais aucun mot à ce moment précis pour faire passer ce que je ressens. Aucun mot, aucune phrase, aucune expression ne sera assez forte pour cette colère, cette déception, cette trahison. La encore les mots sont trop faibles. Je lui en veux tant putain. Oui, je suis heureuse pour lui, ce n'est pas le fait en lui même qui me fait si mal, au contraire. Mais plutôt la façon dont je l'ai apprise, pas de ta bouche, puis le reste... Dont je me serais bien passé. J' ai l'impression que tu m'as planté le coeur. Vraiment, et il faut que je transforme cette putain de haine en motivation, en courage. Pour affronter.
Oui, je ne pensais pas pouvoir aller plus mal que Jeudi. Mais à cette tristesse, ce manque et ce mal être; s'est rajouté hier soir cette fichue colère, cette méchante haine.
Elle à raison, il ne me reste plus qu'à donner le coup de pied nécessaire. J'y arriverais. Oui, et seule parce que je ne veux plus entendre parler de lui pour le moment. Je ne sais pas si je pourrais lui pardonner. Sincèrement.
J'aime l'entendre, elle, après coup, après l'orage passé, pour rigoler et dire n'importe quoi. Elle, pour quoi que ce soit, je ne lui en voudrait jamais. Parce que c'est une des rares personnes en qui je peux encore avoir confiance aujourd'hui.
On s'en sortira Belette, on aura une vie jolie et elle sera remplie d'éclats de rire. Tu verras, je t'en fait la promesse, on y arrivera. Et je serais nette, je ne serais plus une droguée. Il n'y aura plus de gouffre. Je ne sais pas quand, mais on le fera.
J'y crois.

vendredi 7 septembre 2007

Je suis allée chez mon frère et en rentrant, je suis passée devant chez lui, cet endroit où j'ai passé tant de temps... J'avais cette fichu colère, ces fichus ongles se plantants dans la paume de ma main. Et arrivée au bout de ma rue, je suis tombée, par terre comme ça, boum, juste après avoir vomis mes tripes sur un trottoir, comme une droguée en manque, comme une pauvre fille anéantie vomissant son putain de dégoût. Il ne me restait allez on va dire 400m à faire et impossible de me relever. A terre et pas au sens figuré. Obligée de téléphoner à ma mère pour lui dire de sortir la voiture. Nan maman, c'est pas les bonbons que j'ai mangé hier soir, non non non ... Mais je t'ai dit oui, parce que je ne peux pas te dire que ça ne va pas, tu serais trop triste. Et je suis trop fière d'abord ... J'ai beau boire encore et encore, j'ai ce goût acide dans la bouche, juste pour me rappeler ce qu'il s'est passé.
Puis j'ai cassé mes lunettes de soleil. Pfff. Décidément.

jeudi 6 septembre 2007

Rien. Pas un mot. Pas une parole. Rien ne veut sortir. Je garde tout, comme une égoïste pourrie. 3 lettres : M.A.L .

mercredi 5 septembre 2007

Dur dur d'être lycéenne ... bah je conterais mon adorable rentrée plus tard, demain sûrement parce que là, migraine persistante donc dodo qui s'impose. J'voudrais pas arriver en retard demain. Même si ça paraît une évidence que je le serais.

mardi 4 septembre 2007

La rentrée, les sonneries, tout ça arrive trop vite. A 1000 à l'heure ... J'en ai le tournis.
Oui Maman, c'est vrai, tu étais à un enterrement, tu as un cadeau de mon Père qui est posé sur ton oreiller, mais n'oublie pas que moi pendant ce temps j'étais seule et Dieu seul sait que cela n'a pas été facile. Oui, tu ne sais pas, tu ne vois même pas ce que j'ai fais, tu rentres dans une maison nickel, tout ton repassage est fait, j'ai acheté des fleurs mais la seule chose que tu trouves à dire c'est que je n'ai pas dit à ma grand mère au téléphone que tu étais à un enterrement et qu'elle alait faire la gueule. Oui, tu es malheureuse et j'en suis navrée mais MERDE à la fin , moi aussi je suis malheureuse, j'ai essayé de me suicider Maman dimanche soir, Oui maman, je suis détruite mais ce qui me fait le plus mal c'est que tu ne t'occupes pas de moi. Alors que j'aurais besoin d'un sourire, d'une gentillesse, je n'ai que reproches ... Je hais tout ça.


J'ai envie d'hurler mon mal être, j'ai envie de taper du pied,
mais il n'y a que ces larmes qui remplissent mes yeux.
Et qui me donnent si mal à la tête ...
Il y a ces larmes qui coulent encore et encore mais sans se montrer, ces larmes intérieures qui font si mal. Ce manque encore et toujours qui me fait devenir Paranoïaque, hypersensible (encore plus que d'ordinaire), et surtout incontrolable.

J'ai envie d'y croire, envie de croire en un renouveau de ma vie. Mais c'est si difficile. Si dur au quotidien. Edith Piaf est magnifique, ses paroles comblent la non présence ce soir. Ne me quitte pas, il faut oublier, tout peut s'oublier ...

Et c'était comme avant ce soir, lorsqu'il m'a appelée et qu'à la fin, lorsqu'il n'y avait plus que le silence, je pleurais en silence avec mon portable collé à l'oreille ; comme si je pouvais sentir sa présence rien que comme ça.

Maintenant c'est Jacques Brel qui chante " Et si tu n'existais pas" .

Et j'ai trouvé un sens à ce qu'il s'est passé là haut lorsque j'étais dans ce monde tout blanc. J'expliquerais un peu plus tard, là j'ai perdu le fil directeur, je ne sais plus ce que je racconte, mes mots ne ressemblent plus à rien, ne se suivent plus... Je crois que je devrais aller dormir car mes yeux me piquent.

Oh mon amour, mon doux mon tendre mon merveilleux amour ... Certaines chansons sont immortelles.

lundi 3 septembre 2007



Prendre des photos c'est photographier un instant, une seconde, une fraction de vie tout en captant un moment, un regard par lequel on peut se créer une histoire. Je n'ai pas la prétention de faire de jolis photos, mais je chéris celle ci ; que jai prise en fin d'après-midi ; car :
Ce regard m'inspire la déception. La déception d'une vie sans sourires, la déception de s'être de nouveau loupée. La déception de ce qu'inspire mon propre reflet dans le miroir.
Les larmes qui sont présentes mais qui ne coulent pas, ce serait être trop faible au yeux des autres qui ne m'entourent même pas.
Et cette peur perceptible au fin fond des yeux, peur de demain, peur de craquer, peur de perdre mes mots. Peur de moi même.
Douleur profonde, bien plus que superficielle. Pourtant, il y a ce besoin de croire aussi, besoin de se raccrocher à quelque chose, à quelqu'un ... mais à qui ? A quoi ?
Ce sentiment d'être abandonnée par celui que je chéris le plus, mais abandon compréhensible et attendu.
Souffrance, Haine, trahison, saleté, mort, mal de vivre, abandon, paranoïa, drogue, manque, T.S, Solitude ... Voilà ce qui coule dans mon sang, dans mes tripes.
Voilà ce que m'inspire CETTE photo.
Ma photo, mon regard, ma vie. Moi... Et je suis la seule coupable ; la seule ...
Donne moi De quoi Te Haïr. Je t'en Prie.
J'ai froid, mal aux yeux et surtout, mal aux bras.

Dieu ne veut pas de moi. Définitivement, j'y crois plus.

Lorsque j'ai vu mon sang, cette partie de mon corps qui s'échappait hier soir, j'ai souri. Parce que j'ai cru que c'était fini, enfin, surtout lorsque je suis tombée, je me suis dit " c'est le moment que tu attends depuis si longtemps". C'était loin d'être un appel au secours, pas d'envoie de message de détresse. Je voulais en finir. Pour de bon. Et cette putain de déception qui s'est installée quand je me suis reveillée. Il y aura toujours un bouffon qui prommène son chien un dimanche soir a minuit.

Et cette rentrée, dans 2 jours maintenant, avec mes traces de blessures et cette bande que je ne pourrais pas expliquer. Car cela voudrait dire que je suis faible. Non, je ne le suis pas. Cette rentrée, ces larmes que je n'arrive pas à expliquer, et surtout ces couteaux qu'il m'enfonce dans le coeur à chacun de ses message. Ce dégoût que j'ai ressenti l'autre matin lorsque je me suis reveillée à coté de K. Cette envie de partir en courant, de m'échapper loin, trés trés loin. Et cette putain de non réponse qui me vide de ma force. Et ce manque... Presque une semaine. Je ne me laisserais pas faire. Il faut que je dise merde. Mais je me sens si seule. Seule comme personne.

Putain j'ai mal. Intérieurement et exterieurement. Je vais aller prendre un bain car je sens l'Hôpital.