samedi 8 septembre 2007

Je crois que je ne trouverais aucun mot à ce moment précis pour faire passer ce que je ressens. Aucun mot, aucune phrase, aucune expression ne sera assez forte pour cette colère, cette déception, cette trahison. La encore les mots sont trop faibles. Je lui en veux tant putain. Oui, je suis heureuse pour lui, ce n'est pas le fait en lui même qui me fait si mal, au contraire. Mais plutôt la façon dont je l'ai apprise, pas de ta bouche, puis le reste... Dont je me serais bien passé. J' ai l'impression que tu m'as planté le coeur. Vraiment, et il faut que je transforme cette putain de haine en motivation, en courage. Pour affronter.
Oui, je ne pensais pas pouvoir aller plus mal que Jeudi. Mais à cette tristesse, ce manque et ce mal être; s'est rajouté hier soir cette fichue colère, cette méchante haine.
Elle à raison, il ne me reste plus qu'à donner le coup de pied nécessaire. J'y arriverais. Oui, et seule parce que je ne veux plus entendre parler de lui pour le moment. Je ne sais pas si je pourrais lui pardonner. Sincèrement.
J'aime l'entendre, elle, après coup, après l'orage passé, pour rigoler et dire n'importe quoi. Elle, pour quoi que ce soit, je ne lui en voudrait jamais. Parce que c'est une des rares personnes en qui je peux encore avoir confiance aujourd'hui.
On s'en sortira Belette, on aura une vie jolie et elle sera remplie d'éclats de rire. Tu verras, je t'en fait la promesse, on y arrivera. Et je serais nette, je ne serais plus une droguée. Il n'y aura plus de gouffre. Je ne sais pas quand, mais on le fera.
J'y crois.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Tu m'as fait pleurer, petite peste. :)
J'ai tellement envie qu'on s'en sorte, qu'on devienne quelque chose...
Mais je pense que tu pardonneras à T. Il le faut bien, non ? T'as en quelque sorte une lumière qui te guide et te pousse à avancer... tu peux pas gâcher ça.
Ca me tue qu'on soit si loin, l'une de l'autre, bordel.
Courage.